Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/42

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Dans le jour de la lampe, que l’infirmière tenait élevée au-dessus de ma tête, j’ai vu s’avancer l’aiguille effilée et je l’ai sentie qui grinçait en s’enfonçant, énervante, sous mes paupières crispées…

Une seconde cela… un temps rapide qui ne permet pas un cri, une portée de main pour tout arracher…

Abattu, brisé par la secousse, la respiration courte et le visage blême, je me laisse maintenant poser le coton humide et m’envelopper de toile les yeux, longuement…