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Page:Sicard - Le Laurier Noir, 1917.djvu/112

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Entre la terre et Dieu monte une double treille
Dont le feuillage lourd porte de doubles fruits.
Les flûtes de roseau dans des sanglots s’éveillent
Et l’aurore du ciel tremble aux bras de la nuit.

De la vie à la mort je franchis les étapes.
C’est vous nobles amants, c’est vous jeunes guerriers,
D’un immense pressoir qui devenez les grappes,
Et la France est assise aux portes du cellier.