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À s’essuyer les yeux. Il a plu. Rien sur l’aire.
La vigne a crevé ses raisins.
Que fais-tu, Niobé, dans cette âpre lumière
Qui monte et descend les chemins ?
L’huile et le vin n’empliront pas tes douze jarres
Lorsque l’hiver sera venu.
Plus de laine aux troupeaux ; les vergers sont avares,
Le vent passe sur un corps nu.
Dans ce printemps gercé la neige s’accumule.
As-tu, Niobé, des sarments ?
L’âtre sent la misère et la flamme recule,
La pierre de l’évier se fend.
Prends ton châle de l’Inde et vide tes armoires.
Je vais atteler les chevaux.
Fuyons ! Tout est maudit. Compte tes robes noires ;
Ce pays n’est plus qu’un tombeau.