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DÉDICACE.
À MA GRAND’MÈRE.
Quand tu m’as demandé ce livre des Stoïques,
Ô mère qui n’es plus, tes lèvres héroïques
Retenaient le soupir par l’agonie étreint ;
Mourante, & cependant presque debout encore,
Le regard éclairé de la splendide aurore
Qui luit au ciel pour nous lorsqu’ici tout s’éteint,
Tu t’élevais déjà vers le monde invisible ;
Et ton courage calme & ta force paisible,
Bravant l’âpre douleur de l’adieu déchirant,
Dans la simplicité de ta bonté sereine,