Page:Siefert - Rayons perdus, 1868.djvu/31

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Rien ne reverdira dans mon âme en détresse,
Elle a senti trop tôt le souffle des hivers,
Elle ne sait plus rien que bercer sa tristesse
Aux accents plaintifs de ses vers.

Mais toi, mon Dieu! mais toi, quelle sera ta vie?
Pour supporter le poids d'un si lourd avenir,
Auras-tu le courage? auras-tu l'énergie?
Hélas ! que vas-tu devenir?


Septembre 18..