Page:Siefert - Rayons perdus.djvu/158

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Plus de folle espérance à qui couper les ailes,
Plus d’angoisses traînant la colère après elles,
Plus d’effroi, de souci, d’amertume, plus rien !
Autrefois, les accords du grand musicien
Amour faisaient vibrer les cordes de mon âme ;
Maintenant, le foyer triste n’a plus de flamme,
Le musicien meurt, & l’instrument forcé
Ne rend plus qu’un son mat quand chante le passé.


Août 18…