Page:Sienkiewicz – Hania, traduction Chirol.djvu/100

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VI


Je me levai le lendemain de bonne heure et courus au jardin ; la matinée était merveilleuse, abondante en rosée et odorante. Je me dirigeai rapidement vers une charmille, où mon cœur me disait que je trouverais Hania ; mais il paraît que mon cœur — trop disposé aux pressentiments — s’était trompé, car Hania n’était pas là. Je ne me trouvai seul avec elle qu’après le déjeuner, et lui demandai alors si elle voulait venir dans le jardin. Hania accepta avec empressement, courut à sa chambre et, au bout