les faire concourir à la perte de Hania et de Sélim.
Je rentrai à la maison, froid et calme. Dans la salle étaient assis madame d’Ives, le prêtre Ludvig et Kaz, qui, déjà de retour de l’écurie, ne quittait pas d’un pas Sélim et Hania.
— Un cheval est-il sellé pour moi ? demandai-je à Kaz.
— Il est sellé.
— Tu veux m’accompagner ? demanda Sélim.
— Je veux aller surveiller la fauchaison, et voir si tout est en ordre. Kaz, donne-moi ta place.
Kaz s’exécuta aussitôt, et je m’assis à côté de Sélim et de Hania, sur le divan près de la fenêtre. Le souvenir me vint involontairement à l’esprit que nous nous étions assis là après la mort de Nikolaï, quand Sélim racontait une histoire de Crimée sur le sultan Garoun et la sorcière Lala. Alors Hania —