te soufflette. Si tu n’es pas demain matin auprès de la maison de Vakh avec un pistolet ou une épée, tu seras alors le dernier des lâches : d’ailleurs, tu n’es qu’un lâche. »
Je cachetai la lettre et la remis à Oustchitsky, puis nous sortîmes dans la cour où nous attendaient deux calèches attelées.
Une terrible pensée me traversa soudain l’esprit :
— Écoutez ! dis-je au seigneur Oustchitsky ; et si Sélim n’avait pas conduit Hania à Khojéli ?
— Alors, il a de l’avance : il fait maintenant nuit, cinquante routes s’étendent dans toutes les directions, et va-t’en les chercher ! Mais où pourrait-il, alors, la conduire ?
— À la ville.
— Seize milles avec les mêmes chevaux ? Sois tranquille. J’irai en ce cas demain à la ville, peut-être même aujourd’hui ; mais commençons par Khojéli. Je te le répète, tranquillise-toi.
Au bout d’une heure, je rentrai à la mai-