Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/114

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ainsi que l’a voulu la nature dans sa large bonne humeur. Chaque fibre de chair se trouve ainsi harmonieusement disposée, sans que l’homme ait en rien cherché ce résultat. Ni vélocipède, ni gymnastique, ni entraînement n’ont rien à voir à son « académie ». Aussi est-elle harmonieuse, comme son être, comme le glorieux sourire de ses lèvres. On le sent fier de pouvoir exposer sa nudité sous les rayonnements du jour sans que le rouge de la honte envahisse son visage.

Derrière lui ses deux cadettes en chemise de lin. Oh ! pudeur virginale plus nue dans le lin blanc que la nudité même ! Elles avancent à petits pas, serrant leurs chemises autour des seins sans se douter que ce geste les fait remonter le long des cuisses. Mais elles ne baissent les yeux ni l’une ni l’autre. Et