Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/142

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COQ ROUGE


La nuit était venue. Dans la rue de Szabad Szent Tornya qui se prolonge jusque dans les vignobles, les banquettes étaient désertées, les veilleuses s’éteignaient les unes après les autres. Une atmosphère suffocante s’emparait de la vie, étouffant le moindre bruit.

Ce n’est que du côté du Gyapáros qu’arrivaient, comme un ronflement entrecoupé, les accords d’un orchestre lointain.