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LE LIVRE DE LA POUSTA.
Il sourit tranquillement en m’apercevant, vide sa pipe et me tend la main.
— Eh bien ! János, quoi de neuf ?
— Nous avons eu du mal, monsieur ; ce n’est que ce matin que j’ai ramené ma femme de Kondoros. Elle était allée chez la sage-femme et a failli en mourir.
Je le regardai : il souriait doucement.
— Et alors ?… fis-je.
— Elle va déjà bien. Mais c’est un endroit bien abandonné du bon Dieu quand il arrive un malheur. C’était samedi dans l’après-midi ; ce petit veau en est la cause ; nous n’en pouvons plus avec cette bête. Ma femme en a reçu dans le côté un coup de tête qui l’a renversée par terre.
— C’est en hiver que ces choses-là doivent être dangereuses !
— Ma foi, la femme a toujours des