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Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/186

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LA PENSIONNAIRE DE KLÁRA SÛLE

— Comment ! notre petite mare serait renommée aussi loin que ça !

— Mais oui. Dites donc… petite mère, où coucherai-je, et qu’est-ce que je vous paierai ?… Elle appelait « petite mère » Klára Sûle qui avait bien quatre ans de moins qu’elle.

— Madame dormira dans le lit, moi sous la vérandah. Pour le paiement, nous nous arrangerons.

— Alors c’est vous qui me servirez ?

— Et qui donc ? Je n’ai pas autre chose à faire, pourvu que vous me laissiez le temps d’aller à la réunion, oh ! seulement cinq fois par semaine.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Quoi ?

— La réunion ?

— Comment ! vous ne le savez pas ? Et vous venez de Nagy-Várad.