Cette page n’a pas encore été corrigée
190
LE LIVRE DE LA POUSTA.
Becker, sucer le miel de toutes les fleurs !
— Et il existerait de ces créatures-là ? demanda brusquement Klára qui commençait à deviner le sens de ces paroles fleuries.
— S’il y en a ! Oui, oui, il y en a. Oh ! ce sont de pauvres êtres dignes de pitié que ces malheureuses pécheresses qui ont goûté tant de délices, que…
— Que, dans l’autre monde, interrompit Klára, elles seront punies du feu éternel des géhennes. Oui, elles brûleront, on fera rôtir leurs membres un par un.
— Qui ça ? demanda Milly curieusement.
— Comment ! qui ça ? Les diables, pardi ! Ils frapperont les cœurs des pauvres damnés avec des marteaux jusqu’à ce qu’ils soient trop durs pour qu’aucun mauvais sentiment puisse y renaître.