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Page:Signoret - Le Livre de l’amitié, 1891.djvu/31

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III

Oh ! quand ta bouche en fleur me disait : « Cher poète,
Quand ton mignard crayon me traçait des baisers,
J’oubliais que la vie humaine est ainsi faite,
Que le dégoût souvent suit les vœux apaisés,
Mais la pure amitié rend l’âme plus parfaite.