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Le Conte de l’Archer.

étant en train de le dépêcher d’un coup de sa hachette, si je ne m’étais trouvé fort heureusement là pour en recevoir l’entaille à sa place. Sans ma barbe qui amortit le choc, ma tête eût certainement été rouler dans une rue voisine. J’en fus quitte pour une blessure au menton et la perte de ma belle toison grisonnante que le fer trancha et éparpilla par terre. Aussi ne me reconnaîtriez-vous plus aujourd’hui, contraint que je suis de me raser et d’avoir le visage uni comme une fille. Mais Tristan était sauvé et j’avais fait mon office