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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/102

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La chanson qui descend des nids,
Le parfum qui monte des roses
Enlaceront nos cœurs moroses
Dans des bercements infinis.

Et, peut-être, sous le ciel bleu
Où tout est tendresse, où tout aime,
Tu sentiras enfin, toi-même,
Le désir de m’aimer un peu !




Je te revois enfant, — comme tu m’as conté, —
À la fleur des pavots, comme des fleurs pareilles,
Mêlant le rouge éclat de tes lèvres vermeilles,
Brune dans l’or des blés qu’avait jaunis l’été.