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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/104

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Tu berces de ton doux chant
Le rêve de ma pensée !

Avec les mots que tu dis
Mon âme flotte à ta bouche
Et ton souffle qui la touche
La transporte au paradis.

Ô les jours délicieux
Qu’ainsi tu m’as fait connaître !
Toi qui gardes dans ton être
Le charme infini des cieux !




L’hiver de cet an est si doux
Qu’on y voit mainte fleur renaître,