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Le poète attend : l’aube veille,
Qui, du ciel penchant les sommets,
Lui porte, de sa main vermeille,
Le laurier qui ne meurt jamais !
Le poète attend : l’aube veille,
Qui, du ciel penchant les sommets,
Lui porte, de sa main vermeille,
Le laurier qui ne meurt jamais !