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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/45

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MATUTINA


La gloire du matin monte dans les cieux calmes
Et ferme, en souriant, les ailes du sommeil,
Et le jour triomphant pose son pied vermeil
Sur les nuages blancs couchés comme des palmes.




I




Ô matin vermeil qui descends
Les marches d’azur des collines,
Et jusque vers la plaine inclines
Ton faisceau de rayons naissants,