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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/50

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III




C’est aux rayons d’un matin clair,
À l’heure où s’éveille la plaine,
Que je voudrais mêler, dans l’air,
Au vent frais ma dernière haleine.

Elle irait, sous les cieux pâlis,
Et suivrait l’âme parfumée
Qu’au cœur enamouré des lys
La nuit a longtemps enfermée.