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ORION
Ô mon rêve ! la nuit vient rouvrir la prison
Où tu pleures sans fin la liberté première ;
Comme un océan d’or, en faisceaux de lumière,
Le jour tumultueux se brise à l’horizon.
Celle dont le regard mortel m’est un poison,
Comme une coupe vide a baissé sa paupière.
Réveille-toi, Lazare, et soulève la pierre
Où sa beauté funeste a muré ma raison !