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LES AILES D’OR

Vers le firmament clair où la lune s’élance,
Mon rêve, envole-toi sur l’aile du silence.
Regarde : — les troupeaux cheminent, anxieux,

Sous l’embûche du soir où l’ombre tend ses toiles,
Tandis que vers le champ magnifique des cieux
Se dirige Orion, le beau pasteur d’étoiles !