Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/264

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I

Voici la maison calme aux murailles fleuries
Où du premier foyer j’ai connu la douceur,
Où j’appris le sourire à des lèvres chéries,
Où mes parents vivaient, où grandissait ma sœur.

Pensive et par la mort, avant l’heure, touchée,
Ma mère y promenait un regard soucieux
Et, comme un lis d’argent, sur nos têtes penchée.
Les baignait de rosée en nous parlant des cieux.