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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/53

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LES AILES D’OR

Celle dont la beauté m’a vaincu pour jamais
Vit pourtant dans l’éclat de sa jeunesse ! Mais
Elle a quitté le ciel où l’attendait mon rêve.

Un autre amour l’a prise à mon amour pâli,
Et ses pas ont trouvé pour chemin vers l’oubli
Quelque terre lointaine ou quelque obscure grève !