Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/28

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Par delà les sphères mortelles,
Rencontrent-ils des cieux plus beaux ?
— Où vont ces Icares nouveaux
Fondre la neige de leurs ailes ?

Tristes de l’éternel souci
Que font les choses inconnues,
Nous poursuivons le vol des nues...
Les Morts légers passent ainsi !



V

Les Astres


 
Comme au front monstrueux d'une bête géante
Des yeux, des yeux sans nombre, effroyables, hagards,
Les Astres, dans la nue impassible et béante,
Versent leurs rayons d'or pareils à des regards.