Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/55

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La Renaissance mortelle


 
Las des rapides jours et des lentes années,
Des soirs tristes, des nuits mornes, des gais matins,
Vers les Temps éternels, continus et lointains
Que ne troubleront plus les heures obstinées,

Vers les Temps éternels mon rêve s’est enfui
Par delà l’horizon des sépultures vaines,
Vers les Temps éternels dont les douleurs humaines
Ne mesureront plus le monotone ennui.