Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/63

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Et l’horizon banal où se clôt la matière,
Des chemins infinis vers des mondes plus beaux,
Et nul ne croit avoir vécu sa vie entière.

Vienne la floraison des divins renouveaux !
— Mais son enchantement n’est qu’ironie et leurre
S’il ne te rend à nous, ô spectre radieux,

Lumière de la voie et délices de l’heure,
Corps féminin pareil au souvenir des dieux !
— Car, si tu ne renais, toi seul vaux qu’on te pleure.