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Page:Silvestre de Sacy - Calila et Dimna, ou Fables de Bidpai, 1816.djvu/21

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Sahid d’Ispahan, ou plutôt la traduction de GauImin, intitulée le Livre des Lumières ou de la Conduite des Rois, a été réimprimée à Bruxelles, conformément à l’édition de Paris, 1698, et sous la même date. J’ai aujourd’hui entre les mains un exemplaire de cette édition de Bruxelles.

Si je n’ai pas joint une traduction Françoise au texte Arabe des Fables de Bidpai, j’ai cru nécessaire de l’accompagner de notes critiques, dans lesquelles j’ai recueilli les variantes les plus importantes des manuscrits, et expliqué les passages qui pouvoient offrir quelques difficultés.

En même temps que j’offrois aux jeunes amateurs des langues de l’Orient, un ouvrage en prose, d’un style facile à entendre, j’ai cru qu’ils me sauroient gré de leur présenter aussi un des poèmes les plus estimés parmi ceux que les Arabes placent au premier rang de leur littérature, et qui portent le nom de Moallaka, parce qu’ils ont mérité d’être suspendus ou affichés aux portes du sanctuaire de la Mecque, de l’antique et vénérable Caaba. Plusieurs de ces poèmes fameux ont été publiés en original : la Moallaka de Lébid, que je donne ici, ne l’a été qu’en partie, et d’une manière peu satisfaisante. J’ai joint au texte le commentaire entier de Zouzéni. Une traduction Françoise de ce poëme m’a paru devoir aussi accompagner la publication du texte.

Je dois offrir ici mes remerciemens à M. Delagrange, employé à la bibliothèque de l’Arsenal, et l’un des plus