Page:Silvestre de Sacy - Calila et Dimna, ou Fables de Bidpai, 1816.djvu/22

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distingués entre mes anciens auditeurs, qui a bien voulu se charger de copier le texte Arabe pour cette édition. M. Delagrange, qui m’a donné par-là un témoignage précieux de sa reconnoissance, est déjà connu par quelques morceaux de littérature orientale, qu’il a publiés dans divers ouvrages périodiques. Les Muses de l’Orient attendent de lui des services plus importans, et je ne crains point de dire que leur attente ne sera pas trompée.

Puisse ce nouveau travail, qui a été pour moi une consolation dans des jours d’affliction et d’effroi, et un délassement au milieu d’occupations graves et pénibles, mériter l’approbation des savans, et la reconnoissance de ceux qui aspirent à le devenir C’est la seule récompense que je puisse encore ambitionner, après l’honneur que m’a fait, en daignant en accepter l’hommage, le Prince qui fait le bonheur et la gloire de la France,

Quo nihil majus meliusve terris
Fata donavêre tonique Divi,
Nec dabunt, quamvis redeant in aurum
xxx Tempora priscum,

[ Hor. Carm. IV, 2. ]
Paris, 30 Juin 1816.