fois les échanges faits, à se retirer ; chacun obtint de la sorte ce dont il avait besoin] 14-1.
Ensuite il multiplia les huit trigrammes et en fit les soixante-quatre hexagrammes 14-2.
Il commença par avoir sa capitale à Tch’en 14-3, puis il résida à K’iu-feou 14-4. Il mourut après avoir été au pouvoir cent vingt années. Il fut enterré à Tch’ang-cha 14-5.
Chen-nong vint d’abord de la montagne Lié 14-6. C’est pourquoi Tso 14-7
voit pas bien quel est le sens caché de cette phrase ; M. Allen traduit :
« On se servit de lanières rouges pour enguirlander les plantes et
les arbres. » Mais je n’ai jamais vu le mot -- avoir le sens d’enguirlander.
14-1. Cf. Legge, Sacred Books of the East, vol. XVI, p. 383.
14-2. Ce passage est assez surprenant, car l’invention des soixante-quatre hexagrammes est généralement attribuée au roi Wen, de la dynastie Tcheou,
14-3. Cf. note 4 de la p. 8.
14-4. K’iu-feou est une sous-préfecture de la province de Chan-tong, préfecture de Yen-tcheou ---- .
14-5. Tch’ang-cha est aujourd’hui la capitale du Hou-nan. Le Tong kien tsi lan (chap. I, p. 4 r°) dit que Chen-nong fut enterré à Tch’a-ling ---- , préfecture de Tch’ang-cha, province de Hou-nan. Mais une légende locale place la tombe de Chen-nong dans la sous-préfecture de Ling -- , préfecture de Heng-chan, province de Hou-nan (Koang yu ki, chap. XV, p. 17 v°).
14-6. La montagne Lié -- ou Li -- est au nord de la préfecture secondaire de Soei -- , préfecture de Té-ngan ---- , province de Hou-pe {T’ong kien tsi lan, chap. I, p. 3 r°).
14-7. Tso K’ieou-ming ( ------ ), auteur supposé du Kouo yu. On lit dans cet ouvrage : « Le fils de Chen-nong eut pour nom personnel Tchou -- ; il présida à l’agriculture, c’est pourquoi il eut pour nom personnel Nong. » Le Tong kien tsi lan (chap. I, p. 4 v°) fait allusion à cette légende, quand il dit : « Yen-ti eut un autre fils qui s’appelait Tchou ; il aida l’empereur en répandant et semant les