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et les quadrupèdes ?
Tous dirent :
- — I en est capable.
Alors il nomma I intendant des eaux et forêts[1]. I salua et se prosterna et voulut céder la place aux autres ministres ; Tchou, Hou, Hiong et P’i. Choen dit :
- — Allez. Faites régner l’harmonie.]
Alors (I) prit pour assistants Tchou, Hou, Hiong et P’i[2].
[Choen dit :
- — Ah ! (chefs des) quatre montagnes ! Y a-t-il quelqu’un qui soit capable de présider à mes trois cérémonies rituelles[3] ?
Tous dirent :
- — Po-i en est capable.
Choen dit :
- ↑ Le titre de cette fonction est tchen-yu ; dans le Chou king, cette phrase est prononcée par Choen lui-même ; c’est pourquoi plusieurs commentateurs ont cru que le mot yu désignait à lui seul la fonction et que tchen était le pronom possessif de la première personne. Le texte de Se-ma Ts’ien semble prouver que tchen-yu sont deux mots inséparables qui représentent le nom de la charge ; c’est d’ailleurs aussi l’interprétation que donne Tcheng Hiuen (H. T..K. K., ch. CCCXC, p. 50 r°). Cependant un peu plus loin (p. 88, ligne 14), Se-ma Ts’ien, d’accord avec les autres commentateurs, désigne cette charge par le seul mot yu. — Sur les travaux de défrichement qui sont attribués à I, cf. Mencius, III, a, 4, Legge, p. 126 ; [trad. Couvreur].
- ↑ Les noms Tchou, Hou, Hiong et P’i signifient littéralement le Sapin, le Tigre, l’Ours et l’Ours rayé, et donnent à la cour de Choen, comme le fait remarquer M. Legge, quelque ressemblance avec un conseil de chefs Peaux-Rouges. — Hou et Hiong sont mentionnés par le Tso tchoan au nombre des huit Excellents, fils de Kao-sin (cf. p.╓ 77 ).
- ↑ Les trois cérémonies rituelles sont le culte rendu aux dieux du ciel, aux ësprits de la terre et aux mânes des hommes.
- ↑ Le Chou king écrit simplement po = comte. Il fait donc de I le nom de ce personnage. et de po son titre. Au contraire, Se-ma Ts’ien ne disjoint jamais les deux caractères po et i et semble les considérer comme un nom propre unique (cf. p. 80, n. 1).
- ↑ Cette charge est celle du ta tsong po dans le Tcheou li. Le chapitre Po koan piao du livre des Han antérieurs nous apprend que l’usurpateur Wang Mang (9-23 ap. J.-C.) rétablit l’ancien titre de che tsong qui est donné dans ce texte.