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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v1.djvu/412

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constituent le domaine impérial : dans les cent premiers li, on apporte en redevance la céréale tout entière ; dans la seconde centaine de li on apporte les épis ; dans la troisième centaine de li, on apporte le chaume, mais on est sujet à des corvées[1] ; dans la quatrième centaine de li, le grain n’est pas décortiqué ; dans la cinquième centaine de li, il est décortiqué[2]. — Sur un espace de cinq

  1. Ts’ai Tch’en soutient que les corvées (qui consistent à faire le transport des grains à la capitale) sont le propre des trois premières classes et non, comme on pourrait le croire, de la troisième seulement.
  2. Le grain décortiqué a plus de valeur sous un moindre volume que le grain non décortiqué ; une redevance d’une certaine valeur en grain décortiqué est donc d’un transport plus facile que la même redevance en grain non décortiqué ; c’est ce qui explique pourquoi ce sont les sujets les plus éloignés qui paient leur impôt en riz décortiqué.