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T’ang et l’emprisonna à Hia-T’ai[1] ; dans la suite, il le relâcha. T’ang pratiqua la vertu ; tous les seigneurs se réfugièrent auprès de lui ; il se mit donc à la tête des soldats pour punir Kié, (de la dynastie) Hia. Kié s’enfuit à Ming-t’iao[2] ; il fut donc exilé et mourut. Kié dit à ses gens :
- — Je regrette de n’avoir pas fait périr sur-le-champ T’ang à Hia-T’ai, car voici ce que j’ai amené.
Alors T’ang prit la dignité de Fils du ciel ; à la place du (souverain) Hia, il donna audience à l’empire. Il conféra un fief aux descendants des Hia qui, sous la dynastie Tcheou, reçurent le fief de K’i[3]. Le duc grand astrologue dit : Yu avait pour nom de famille Se ; ses descendants se distinguèrent par leurs fiefs et prirent pour nom de famille les noms de leurs
- ↑ D’après Hoang-fou Mi, Hia-T’ai, ou la terrasse de Hia, était à Yang-ti, aujourd’hui préfecture secondaire de Yu, préfecture de K’ai-fong, province de Ho-nan. — Cette légende de l’emprisonnement de T’ang qui devait fonder une nouvelle dynastie est évidemment calquée sur celle de l’emprisonnement du chef de l’ouest par Tcheou-sin, dernier souverain de la dynastie Yn (voyez le chapitre suivant, ad fin.).
- ↑ Ming-t’iao est le nom d’une colline escarpée dans la sous-préfecture de Ngan-i, préfecture secondaire de Kié, province de Chàn-si. — Le Chou king (chapitre Tchong hoei tche kao) dit d’autre part que Kié fut exilé à Nan-tch’ao aujourd’hui sous-préfecture de Tch’ao, préfecture de Lu-tcheou, province de Ngan-hoei). — Le T’ong kien tsi lan concilie ces deux témoignages en disant que Kié fut battu à Ming-t’iao, mais qu’il s’enfuit et fut exilé à Nan-tch’ao.
- ↑ 02. C’est le roi Ou de la dynastie Tcheou qui donna au duc de Tong-leou, descendant des Hia, le fief de K’i (aujourd’hui sous-préfecture de K’i, préfecture de Kai-fong, province de Ho-nan).