Page:Sima qian chavannes memoires historiques v1.djvu/436

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royaumes ; ainsi il y eut les familles de Hia-heou, de Hou, de Nan, de Tchen-siun, de T’ong-tch’eng, de Pao, de Fei, de K’i, de Tseng, de Sin, de Ming et de Tchen-ko[1]. — Ω Kong-tse prit pour règle les saisons des Hia et les érudits en grand nombre nous ont transmis le petit calendrier des Hia[2]. — C’est à partir de l’époque de Yu (Choen) et des Hia que le système des tributs et des redevances fut organisé. — On a dit : Yu réunit les seigneurs au sud du Kiang pour faire le compte de leurs mérites, mais il mourut et fut enterré là ; le titre conféré (à ce lieu) fut Koei-ki, car Koei-ki signifie réunir et faire le compte[3].

  1. Cette énumération comprend les princes féodaux qui se prétendaient descendants de la dynastie Hia. Sur la principauté de Hou, cf. note 308 ; sur celle de K’i, cf. note 333 ; la principauté de Tchen-siun était à 50 li au sud-ouest de la sous-préfecture de Wei, préfecture de Lai-Tcheou, province de Chan-tong ; la principauté de Tchen-ko (dont le nom est écrit Tchen-koan dans le Tch’oen ts’ieou) se trouvait dans la même province, à 40 li au nord-est de la sous-préfecture de Cheou-koang, préfecture de Ts’ing-tcheou. La principauté de Fei correspond à la sous-préfecture de Yu-T’ai , préfecture secondaire de Tsi-ning, province de Chan-tong. La principauté de Ming se trouvait dans la vice-royauté des deux Koang, sans qu’on en sache l’emplacement exact (H. T. K. K., ch. CCCIV, p. 39 v°). Je ne suis pas parvenu à identifier les autres noms.
  2. Le petit calendrier des Hia nous a été conservé dans les Rites de Tai l’aîné ; il a été traduit en français par Biot (Journal asiatique, 1840, p. 551-560) et en anglais par M. Douglas.
  3. Cf. note 301.