La dixième année (597 av. J.-C.), le roi Tchoang, de Tch’ou, assiégea (la capitale du pays de) Tcheng. Le comte de Tcheng se rendit, mais ensuite recouvra (son territoire)[1].
La seizième année (591 av. J.-C.), le roi Tchoang, de Tch’ou, mourut.
La vingt et unième année (586 av. J.-C.), le roi Ting mourut. Son fils I, qui fut le roi Kien, prit le pouvoir.
La treizième année (573 av. J.-C.) du roi Kien, (les gens de) Tsin tuèrent leur prince, le duc Li ; ils allèrent chercher le fils (du duc), Tcheou, à (la capitale des) Tcheou ; ils lui donnèrent le pouvoir ; ce fut le duc Tao. La quatorzième année (572 av. J.-C.), le roi Kien mourut. Son fils, Sie-sin, qui fut le roi Ling, prit le pouvoir.
La vingt-quatrième année (548 av. J.-C.) du roi Ling, Ts’oei Tchou, du pays de Ts’i, assassina son prince, le duc Tchoang [2]. La vingt-septième année (545 av : J.-C.), le roi Ling mourut. Son fils, Koei, qui fut le roi King, prit le pouvoir.
La dix-huitième année (527 av. J.-C.) du roi King, le fils aîné de la reine, qui était sage, mourut prématurément[3].
La vingtième année (525 av. J.-C.), le roi King, qui avait
- ↑ Cf. Tso tchoan, 12e année du duc Siuen. Quoique le prince de Tcheng se fût rendu à discrétion, le roi de Tch’ou lui fit grâce et lui permit de conserver l’intégrité de ses États.
- ↑ Tous les événements auxquels Se-ma Ts’ien fait allusion brièvement dans ces pages sont racontés dans la section des Mémoires historiques intitulés Maisons héréditaires.
- ↑ Le Tso tchoan nous apprend que l’héritier présomptif, Cheou, mourut le cinquième mois, et la reine Mou le huitième mois (15e année du duc Tchao).