Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/306

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(Hiang Yu) déplaça Han Koang, roi de Yen, et le nomma roi de Leao-tong[1].

Tsang T’ou, général de Yen, avait été à la suite de Tch’ou au secours de Tchao ; puis il l’avait suivi lorsqu’il avait franchi les passes ; il fut donc nommé roi de Yen et eut sa capitale à Ki[2].

— (Hiang Yu) déplaça T’ien Che, roi de Ts’i, et le nomma roi de Kiao-tong[3].

T’ien Tou, général de Ts’i, avait suivi (Hiang Yu) et avait été avec lui au secours de Tchao ; puis il l’avait suivi quand il avait franchi les passes ; c’est pourquoi il fut nommé roi de Ts’i et eut sa capitale à Lin-tse[4].

T’ien-ngan, petit-fils de ce Kien, roi de Ts’i, que Ts’in avait fait périr, avait soumis, au moment où Hiang Yu venait de traverser le Fleuve pour secourir Tchao, plusieurs villes du nord du Tsi et était allé avec tous ses soldats se rendre à Hiang Yu ; il fut donc nommé roi de T’si-pe et eut sa capitale à Po-yang[5].

T’ien Yong avait

  1. Le T’ong kien tsi lan ajoute que Han Koang eut sa capitale à Ou-tchong, aujourd’hui sous-préfecture de Yu-t’ien, préfecture secondaire de Tsoen-hoa, province de Tche-li).
  2. Aujourd’hui, préfecture secondaire de Ki, préfecture de Choen-t’ien (Péking), province de Tche-li.
  3. C’est-à-dire « le pays à l’est de la rivière Kiao ». La capitale de cette principauté était la ville de Ki-mo (aujourd’hui, sous-préfecture de Ki-mo, préfecture de Lai-tcheou, province de Chan-tong)
  4. Aujourd’hui, sous-préfecture de Lin-tse, préfecture de Ts’ing-tcheou, province de Chan-tong.
  5. Aujourd’hui, dit le Tong kien tsi lan (chap. XII, p. 5 v°), dans la sous-préfecture de T’ai-ngan, préfecture de T’ai-ngan, province de Chan-tong, il y a l’ancienne ville de la sous-préfecture de Po ; sous les Han, elle s’appelait Po-yang.