Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/433

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le titre de marquis de Hou-ling à son frère cadet[1] Lu Lou, pour qu’il continuât la descendance du marquis K’ang. La deuxième année (186 av. J.-C.), le roi de Tch’ang-chan[2] mourut ; son frère cadet, Chan, marquis de Siang-tch’eng, fut nommé roi de Tch’ang-chan. Son nom personnel fut changé en celui de I. — Le onzième mois (3 déc. - 31 déc. 187), (Lu) T’ai, roi de Lu, mourut ; son titre posthume fut « le roi Sou » ; son héritier présomptif, (Lu) Kia, devint roi à sa place.

La troisième année (185 av. J.-C.), il n’y eut rien.

La quatrième année (184 av. J.-C.), Lu Sin[3] fut nommée marquise de Lin-koang ; Lu T’o[4] devint marquis de Chou ; Lu Keng-che[5] devint marquis de Tchoei-k’i ; Lu Fen[6] devint marquis de Lu-tch’eng ; puis on nomma cinq personnes à des postes de grands conseillers des vassaux.

Au temps où la fille du marquis de Siuen p’ing[7] était l’impératrice femme de Hiao-hoei, elle n’avait pas de fils ; elle simula une grossesse ; elle prit le fils d’une

  1. C’est-à-dire au frère cadet de ce fils de Lu Che- tche.
  2. Pou-i. Cf. plus haut.
  3. Lu Siu était une sœur cadette de l’impératrice Lu. Cet ennoblissement d’une femme est une chose extraordinaire, mais non unique en son genre, dans l’histoire chinoise.
  4. Lu T’o (cf. Mémoires historiques, chap. XIX, p. 7 r° et Ts’ien Han chou, chap. XVI, p. 51 r°) était fils de ce Lu Yng qui avait été un des capitaines de Kao-tsou.
  5. Les Tableaux chronologiques (Mém. hist. , chap. XIX, p. 7 v° et 8 r° et Ts’ien Han chou, chap. XVIII, p. 4 r°) disent que Lu Keng-che fut marquis de T’eng et que le marquis de Tchoei-K’i s’appelait Lu Cheng.
  6. C’était le fils d’un des frères de l’impératrice.
  7. Cf. note 123.