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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/505

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dans la terre, on revêtira le grand deuil pendant quinze jours, le petit deuil pendant quatorze jours, les vêtements de toile mince pendant sept jours[1], puis on quittera le deuil. Pour toutes les autres choses qui ne sont pas prévues dans cet édit, qu’on se conforme à l’esprit de cet édit. Qu’on le promulgue dans tout l’empire afin qu’on connaisse clairement mes intentions. Que la montagne et le cours d’eau à la tombe de Pa restent comme auparavant et qu’on n’y change rien. Qu’on renvoie (dans leurs familles) toutes les femmes au-dessous du grade de fou-jen jusqu’à celui de chao-che[2]. J’ordonne que le tchong-wei (Tcheou) Ya-fou ait le commandement des chars et des cavaliers, que le chou-kouo (Siu) Han ait le commandement des postes militaires, que le lang-tchong-ling Ou soit le général chargé de remettre la terre[3]. Qu’on envoie seize mille hommes des troupes actuellement présentes dans les préfectures voisines et quinze mille hommes des troupes du nei-che[4]. Inhumer le sarcophage, creuser le trou et remettre la terre, c’est le général Ou qui en sera chargé.

Au jour i-se (12 juillet 157). tous les ministres, se

  1. Le deuil devait donc durer en tout trente-six jours ; d’après Yng Chao, l’empereur Wen aurait changé en jours les mois du deuil qui devait normalement durer trois ans, c’est-à-dire trente-six mois. Yen Che-kou condamne cependant cette explication en disant que, dès l’antiquité, le deuil dit de trois ans n’a jamais duré que vingt-sept mois.
  2. D’après Yng Chao (cité par le commentaire du Tong kien kang mou), dans la hiérarrhie des concubines impériales, après les fou-jen venaient les mei-jen, puis les leang-jen, les pa-tse, les ts’i-tse, les tch’ang-che et enfin les chao-che.
  3. Cf. note 06.441. .
  4. C’est-à-dire de la capitale ; le nei-che était le fonctionnaire qui administrait le district où se trouvait la capitale.