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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v2.djvu/562

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Mém. hist., chap. XXVIII, p. 6 r°). Nous avons reproduit ici le texte de cette inscription tel qu’il se trouve dans le second chapitre de l’ouvrage épigraphique intitulé Kin hie ling lang 金薤琳琅 .


TRADUCTION


« Le roi par hérédité du pays de Ts’in se permet de présenter[1] un anneau rond fait avec un jade de bon augure et il charge son prieur ancestral Chao-kao d’exposer sa peine et de la dire à l’invisible Ta-tch’en-kou-tsieou, afin d’établir les crimes nombreux de Hiong-siang[2], roi de Tch’ou. Autrefois, notre ancien prince le duc Mou et le roi Tch’eng de Tch’ou avec sincérité ont uni étroitement leurs forces et ont eu les mêmes sentiments ; les deux pays n’ont fait, pour ainsi dire qu’un ; ils ont été liés par les mariages contractés. (Ces deux princes) se sont revêtus de vêtements noirs pour conclure, après s’être purifiés, une convention en ces termes :

« De génération en génération nos dix mille descendants devront se garder de se faire tort les uns

  1. Cf. la même formule dans la prière adressée par T’ang au Ciel (Luen-yu, liv. XX, chap. I, § 3).
  2. D’après les Mémoires historiques, chap. XL, p. 9 v°, le nom personnel du roi Hoai est donné comme étant Hiong-hoai.