La dixième année (315 av. J.-C.), Ts’ang, héritier présomptif de Han vint (à Ts’in) comme otage. (Ts’in) attaqua et prit (la ville de) Che-tchang (du pays) de Han. — Il attaqua et battit Ni, général (du pays) de Tchao. — Il attaqua et prit vingt-cinq villes (du territoire) de I-k’iu[1].
La onzième année (314 av. J.-C.), Tch’ou-li Tsi[2] attaqua (la ville de) Tsiao[3] (du pays) de Wei et la fit se rendre ; il battit Han à Ngan-men[4] et coupa dix mille têtes ; le général (de Han), Si-cheou[5], s’enfuit. Le membre de la famille souveraine (de Ts’in), T’ong, reçut le pays de Chou en apanage[6]. — Le prince de Yen (voulut) abdiquer en faveur de son sujet Tse-tche[7]. La douzième année (313 av. J.-C.), le roi (de Ts’in) eut une entrevue avec le roi de Leang à Lin-tsin[8]. — Le chou-tchang Tsi attaqua (le pays de) tchao et fit
- ↑ Cf. note 285.
- ↑ Tch’ou-li Tsi était le frère cadet du roi Hoei, de Ts’in ; dans l’endroit où il demeurait il y avait de grands ailantes (sorte d’arbre) ; c’est pourquoi on le surnomma Tch’ou-li-tse, c’est-à-dire l’homme du district des ailantes (T’ong kien tsi lan, chap. IX, p. 32 r°). Cf. Mémoires historiques, chap. LXXI.
- ↑ Cf. note 348.
- ↑ Cf. note 342.
- ↑ Cf. note 343.
- ↑ D’après le Hoa yang kouo tche, Tch’en Tchoang fut nommé conseiller du nouveau marquis de Chou.
- ↑ Cf. Mémoires historiques, chap. XXXIV.
- ↑ Aujourd’hui sous-préfecture de Ta-li, préfecture de T’ong-tcheou, province de Chàn-si.