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les étoiles et le calendrier^[1] ; il institua et établit les cinq éléments ; il mit en mouvement la mort et la naissance^[2] ; il rendit corrects les intercalations et les restes^[3]. Alors il y eut les fonctionnaires préposés au Ciel et à la Terre, aux dieux du Ciel et de la Terre, et aux divers classes d’êtres, ce fut ce qu’on appela les cinq (classes de) fonctionnaires^[4]. Tous observaient leurs rangs respectifs et ne se troublaient pas les uns les autres. Par là, le peuple put être fidèle à son devoir ; par là, les dieux purent avoir une vertu évidente ; le peuple et les dieux eurent chacun une tâche distincte ; ils s’en acquittèrent avec soin et ne furent pas négligents ; c’est pourquoi les dieux faisaient descendre (sur terre) d’excellentes moissons ; le peuple jouissait de l’abondance ; les calamités

↑ Cf. tome I, n. 01.129. Se-ma Ts’ien, résumant les données éparses dans le Che pen et dans le Lu li tche (XXIe chapitre du Ts’ien Han chou ) dit : Hoang ti chargea Hi-ho (ou, suivant une autre explication, Hi et Ho) d’observer le soleil, Tch’ang-i d’observer la lune, (Koei) Yu-kiu d’observer les étoiles et leurs émanations, Ling-luen de fabriquer les tubes musicaux, Ta-nao de faire (le cycle) kia-tse, Li-cheou de faire les calculs et les nombres : Jong-tch’e rassembla ces six méthodes et rédigea le calendrier t’iao (c’est-à-dire le calendrier harmonieux ; c’est le nom du calendrier de Hoang ti).
↑ Ces deux termes symbolisent ici les principes yn et yang.
↑ Les mois intercalaires sont constitués par l’addition des restes de jours qui tendent constamment à mettre en désaccord le calendrier lunaire et le calendrier solaire.
↑ Hoang ti qui régnait sous les auspices d’une nuée avait donné à ses fonctionnaires des noms de nuée (cf. tome I, n. 00.118). Les cinq catégories de ses fonctionnaires portaient les noms suivants : les fonctionnaires du printemps s’appelaient les nuées vertes ; ceux de l’été, les nuées rouges ; ceux de l’automne, les nuées blanches ; ceux de l’hiver, les nuées noires, ceux du centre, les nuées jaunes.

[1] Cf. tome I, n. 01.129. Se-ma Ts’ien, résumant les données éparses dans le Che pen et dans le Lu li tche (XXIe chapitre du Ts’ien Han chou ) dit : Hoang ti chargea Hi-ho (ou, suivant une autre explication, Hi et Ho) d’observer le soleil, Tch’ang-i d’observer la lune, (Koei) Yu-kiu d’observer les étoiles et leurs émanations, Ling-luen de fabriquer les tubes musicaux, Ta-nao de faire (le cycle) kia-tse, Li-cheou de faire les calculs et les nombres : Jong-tch’e rassembla ces six méthodes et rédigea le calendrier t’iao (c’est-à-dire le calendrier harmonieux ; c’est le nom du calendrier de Hoang ti).

[2] Ces deux termes symbolisent ici les principes yn et yang.

[3] Les mois intercalaires sont constitués par l’addition des restes de jours qui tendent constamment à mettre en désaccord le calendrier lunaire et le calendrier solaire.

[4] Hoang ti qui régnait sous les auspices d’une nuée avait donné à ses fonctionnaires des noms de nuée (cf. tome I, n. 00.118). Les cinq catégories de ses fonctionnaires portaient les noms suivants : les fonctionnaires du printemps s’appelaient les nuées vertes ; ceux de l’été, les nuées rouges ; ceux de l’automne, les nuées blanches ; ceux de l’hiver, les nuées noires, ceux du centre, les nuées jaunes.

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