Page:Simon - La Peine de mort, 1869.djvu/16

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la ville. Tout est silencieux comme en rase campagne ; les grands pans de muraille se détachent crûment sur le ciel, entourés d’un inextricable fouillis de petites maisons, d’arbres verts et de clochers pointus. Les chasse-marée, immobiles, projettent sur l’eau leurs ombres noires, et l’on entend les mille ruisseaux de la rivière bruire doucement sur les galets de la grève en se déchargeant dans le golfe.