Page:Simon - La Peine de mort, 1869.djvu/91

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tudes de la maison, fit stationner les soldats devant la porte, entra avec les trois sous-officiers, alluma la lanterne, monta l’escalier, et vint heurter contre la porte du maire. En ce moment, le brigadier de gendarmerie l’arrêta brusquement par le bras.

« Vous marchez dans l’eau, » lui dit-il.

L’adjoint regarda et vit une mare à ses pieds. Il baissa vivement la lanterne et poussa un cri. Ses trois compagnons s’étaient penchés en même temps que lui, et tous trois contemplaient cette mare avec horreur.

Le brigadier se releva le premier.

« C’est du sang, dit-il ; il y a eu ici un malheur ! »

Ils entrèrent précipitamment dans la chambre du maire.