Page:Simon Levy - Moïse, Jésus et Mahomet, Maisonneuve, 1887.djvu/204

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après la mort, a eu sa racine dans l’enseignement juif depuis l’origine du Judaïsme jusqu’à son développement le plus rapproché de nos temps modernes, où elle a fini par être érigée, sous la plume de Maïmonide et du célèbre théologien, Joseph Albo, en article de foi formel et obligatoire pour tout Israélite[1].

Nous allons voir maintenant cette croyance s’affirmer une fois de plus en traitant tout à l’heure du genre de peines et de récompenses que le Judaïsme place dans l’autre vie, dans la vie future. Ce que nous avons étudié dans le présent chapitre, c’est le côté réputé le plus obscur de la grande question de l’âme et de son avenir. Avec le chapitre suivant, nous entrons, de l’aveu de tout le monde, en pleine lumière.

  1. Maimonide au douzième et Albo au quinzième siècle. Le premier a formulé en dogme la croyance à l’immortalité dans l’énumération de ses treize articles de la foi israélite. Le second la compte au nombre des trois grands principes qui sont la base de la doctrine juive.