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Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, I.djvu/74

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Des principes d’après lesquels s’établit le taux commun de l’intérêt de l’argent. (Id.).

Il y a un rapport nécessaire entre ce taux et le prix courant des fonds de terre. (Id.)


TROISIÈME PARTIE.
Manière dont s’opèrent la multiplication et la distribution des richesses.


Les richesses se multiplient à mesure que la puissance qui les produit augmente, soit en énergie, soit en étendue, (Liv. I, Introduction.)

Le travail, qui est cette puissance, augmente en énergie, 1o par la division des parties d’un même corps d’ouvrage ou article de manufacture en autant de taches séparées, exécutées par des mains différentes ; 2o par l’invention des machines qui abrégent et facilitent le travail. (Liv. I, chap. i.)

La division augmente l’énergie du travail, 1o par l’habileté et dextérité qu’elle fait acquérir à l’ouvrier ; 2o par l’épargne du temps. (Idem.)

L’invention des machines est elle-même un effet de la division du travail. (Id.)

Le penchant particulier à l’espèce humaine, qui porte les individus à échanger entre eux les divers produits de leurs travaux et de leurs talents respectifs, est le principe qui a donné lieu à la division du travail. (Liv. I, chap. ii.)

La division du travail est donc nécessairement limitée par le nombre d’échanges possibles, c’est-à-dire par l’étendue du marché, d’où tout ce qui tend à agrandir le marché d’une nation facilité les progrès de cette nation vers l’opulence. (Liv. I, chap. iii.)

Le travail augmente en étendue en raison, 1o de la plus grande accumulation des capitaux ; 2o de la manière dont ces capitaux sont employés. (Liv. I, Introduction.)

Les capitaux s’accumulent d’autant plus vite que la proportion entre les consommateurs productifs et les consommateurs non productifs est plus grande en faveur des premiers. (Liv. II, chap. iii.)

Ce qui détermine la proportion entre ces deux classes de consommateurs c’est la proportion qui se trouve entre la portion du produit annuel destinée à remplacer un capital et celle destinée à servir de revenu. (Id.)