Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, II.djvu/19

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Ces raisonnements étaient en partie justes et en partie sophistiques. Ils étaient justes en tant qu’ils affirmaient que l’exportation de l’or et de l’argent par le commerce pouvait être souvent avantageuse au pays. Ils étaient justes aussi en soutenant qu’aucune prohibition ne pouvait empêcher l’exportation de ces métaux quand les particuliers trouvaient quelque bénéfice à les exporter. Mais ils n’étaient que de purs sophismes quand ils supposaient que le soin de conserver ou d’augmenter la quantité de ces métaux appelait plus particulièrement l’attention du gouvernement que ne le fait le soin de conserver ou d’augmenter la quantité de toute autre marchandise utile que la liberté du commerce ne manque jamais de procurer en quantité convenable, sans qu’il