Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, II.djvu/297

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trente-neuvième année d’Élisabeth, et des lois postérieures l’ont continuée et rendue perpétuelle[1].

L’importation des matières premières de manufactures a été encouragée tantôt par une exemption des droits auxquels les autres marchandises sont assujetties et tantôt par des primes.

L’importation de la Laine non ouvrée de plusieurs pays différents, celle du coton en laine de tous les pays, celle du lin non sérancé, celle de la plus grande partie des drogues propres à la teinture, celle de la plupart des cuirs non apprêtés d’Irlande ou des colonies anglaises, des peaux de veau marin de la pêche anglaise du Groënland, celle du fer en saumons ou en barres des colonies anglaises, aussi bien que celle de plusieurs autres matières premières de manufactures, ont été encouragées par une exemption de tous droits, pourvu qu’elles fussent déclarées au bureau des douanes dans les formes prescrites. L’intérêt particulier de nos marchands et manufacturiers a peut-être arraché à la

  1. Cette restriction n’existe plus.