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Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, II.djvu/57

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Les propriétaires de biens de campagne et les fermiers peuvent se glorifier d’être, de toutes les classes, la moins infectée du misérable esprit de monopole[1]. Vous voyez quelquefois un entrepreneur d’une grande fabrique s’alarmer si une autre fabrique du même genre vient s’établir à vingt milles de la sienne. Le Hollandais[2] entrepreneur de

  1. Les propriétaires de terres et les fermiers veillent à leurs intérêts aussi bien que les autres ; et les efforts faits pendant l’année 1813, dans le parlement, pour faire accepter une loi ayant pour but d’interdire l’importation des céréales, à moins qu’elles ne fussent à un très-haut prix, montre assez qu’ils ne sont hostiles à aucun genre de monopole, quand ils peuvent le faire tourner à leur profit. Buchanan.
  2. Josse Van-Robais, qui obtint en 1665 un privilège exclusif dont sa famille a joui jusqu’à la révolution, malgré les vives réclamations que cette injustice excita à diverses époques, notamment en 1770.