Page:Smith - Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Blanqui, 1843, II.djvu/626

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ment ou plus fréquemment par les mains, que ne le fait à un particulier son propre revenu lorsque, sans se mêler d’aucune affaire de commerce, il se borne à vivre de ses rentes. Le revenu de ce particulier ne peut lui passer par les mains régulièrement qu’une fois dans tout le cours de l’année. Mais la masse totale des capitaux et du crédit d’un commerçant dont le négoce est de nature à lui donner des rentrées très-promptes, peut quelquefois lui passer par les mains deux, trois ou quatre fois par an. Par conséquent, un pays qui abonde en marchands et manufacturiers abonde nécessairement en une classe de gens qui ont en tout temps la faculté d’avancer, s’il leur convient